Espionnage ou rencontre fructueuse ? [PV Aoko]

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Ma lame dans mon dos, mes vêtements volant dans l'air ambiant, mes cheveux faisant de même, je prenais une sorte de pause avant que l'activité ne reprenne son cours pour les forces spéciales. A dire vrai, l'on avait toujours quelque chose à faire, le pays devaient toujours être surveillé, protégé, l'on n'arrêtait pas de chercher la moindre trace d'espions éventuels. Mais cette fois, je désirai prendre un grand bol d'air et m'éloigner un peu du village. Je ne savais pas vraiment où j'allais, mais je voulais m'éclaircir les idées, même si celles-ci étaient toujours aussi perturbées, constamment assaillies par des pensées aussi noires les unes que les autres, mais par une curieuse personnalité, cela me rendait heureuse. Je souhaitais voir un peu le reste du monde, ne pouvant sortir du village que quelques fois et seulement pour "déraciner " les mauvaises herbes. Je choisis alors de me diriger vers le pays du fer, ou du moins étais-ce plutôt mon sens de l'orientation qui me faisais aller quelque part, là où je pourrai croiser quelque chose d'intéressant.

Je dû marcher un petit moment tout de même avant d'atteindre finalement les frontières de ce pays froid, mais j'avais le sang chaud, l'utilisation de techniques Katon très basiques me permettais d'allumer une torche "faite maison" ; ceci n'était certes pas du luxe, mais c'était suffisant pour me garder au chaud, et puis je n'étais pas venue qu'avec mon pauvre bout de tissus qui me recouvrai et j'avais donc préparé un petit manteau afin de me préparer à toutes intempéries imprévues. Marchant alors dans la neige, je décidai de finalement me hâter afin de ne pas me prendre une tempête dans la figure, rares étaient les grosses giboulées de neiges, mais elles étaient extrêmement dangereuses par ici. Je finis donc par courir dans la neige, grâce à mon expérience dans les forces spéciales, je pouvais aisément ne pas me fatiguer pour un rien dans ces immenses plaines enneigées.

Finalement, à ma plus grande joie, je finis par trouver un petit village qui comptait pas moins d'une quinzaine de bâtiment et par chance, je réussis à trouver une auberge par la même occasion, de quoi finir ma journée tranquillement et de reprendre la route le lendemain au petit matin. Je n'étais pas venues non plus ici pour rien, je voulais rechercher quelques petites informations sur ce que pouvait abriter ce pays, quelque chose qui était rare de trouver ; une petite information secrète. Je désirai surtout savoir qui pourrai être mon prochain adversaire, savoir les endroits qui pouvaient être intéressant à explorer afin toujours de rechercher la puissance que je désirais tant. Je décidai finalement de prendre une chambre dans cette auberge et y dormir pendant quelques temps, je ne voulais surtout pas me lever tard le lendemain, afin d'éviter les tempêtes de l'après-midi qu'avait signalé le propriétaire de ce modeste endroit.

Il n'était pas tard, en fait, il ne l'était point, mais je devais faire une bonne sieste cette fois, puisque les missions des forces spéciales ces temps-ci étaient devenues rudes. Si j'arrivai à m'endormir maintenant, vers les seize heures, je pourrai me lever tôt le lendemain matin, ce fut ce que je me disais à cet instant. Cependant, tout ceci n'allait pas arriver comme prévu, un évènement allait perturber mes intentions. Alors que j'allais emprunter les escaliers, je sentis une aura plus forte que celle des autres ici, pensant alors à un ennemi. mais je n'avait pas vraiment de grosses compétences à ce sujet et je ne pouvais réellement savoir si ce n'était que mon esprit qui me faisait des tours ou mon instinct qui disait vrai. Je fus alors surprise de voir quelqu'un entrer dans l'auberge et qui n'avait guère de venir d'ici, tout comme moi. Je m'avançai discrètement vers la personne en question et je finis par m'asseoir à l'une des trois tables qui était vide, regardant de temps à autre le mystérieux inconnu. Va-t'il s'apercevoir que je suis en train de l'espionner ? Aucune chance qui ne le découvre, je suis membre des forces spéciales après tout !

Une vaste étendue de neige, c'est ici qu'avait fini ma piste. Des jours de recherche pour au final tomber dans de la neige et la cible avait réussit à fuir, impossible maintenant de retrouver les informations que je cherchais. Il fallait maintenant que je trouve un endroit afin de me ravitailler mais aussi me reposer. Au vu du climat, de la température aussi rude mais aussi de l'épaisse couche de neige dans laquelle je marchais, je ne devais être loin du village du Fer. L'un des rares endroit sur cette terre qui vivait sans utiliser de Jutsu, mais plutôt des armes. Il m'étais arrivée de passer par ici avec mes parents lorsque je n'étais qu'une enfant. Rien de bien maquant à mes yeux à part de fait.

Les heures passèrent et le froid devint alors de plus en plus intense, se faisant ressentir et cela même au travers des vêtements. Cela me frigorifiais, je commençait à greloter un peu, puis je vis alors quelques habitations, le village était enfin là devant mes yeux. Je continuais d'avancer dans cette ville aux rues désertes, je pouvais tout de même distinguer quelques lumières dans les demeures. Je regardais alors aux alentours, et trouvais une auberge. Un endroit où je pourrais alors me reposer tranquillement, bien qu'énervée de n'avoir pu continuer ma course poursuite avec ma cible... J'étais à vrai dire sur les nerfs, un peu comme le serait un chat qui n'arriverai pas à attraper sa souris. Soupirant alors je posais ma main sur la poignée doucement quand je sentis alors la présence de quelqu'un d'autre, une sorte de menace...

En passant la porte je vis alors directement que la personne me regardait alors, faisant comme si elle m'espionnait. Je fis mine de ne rien capter et demanda alors la clé d'une chambre. Puis d'un coup je me retourna alors vers elle, la regardant alors droit dans les yeux je m'approcha alors et dit doucement:

" Je sais que tu me regarde depuis tout à l'heure tu n'es pas discrète. Je vois aussi que tu n'as pas l'air d'une débutante, car peu de personnes pourrais manier une épée de cette taille ainsi. Aoko enchantée!"

Je me tournais alors vers l'aubergiste et lui demanda de l'alcool afin de boire en compagnie de la jeune femme aux cheveux blanc. Qu'elles étaient mes raisons de le faire? Aucunes, juste l'envie de découvrir de nouvelles personnes pour s'occuper et peut être même avoir des informations importantes. L'alcool peut avoir des effets sympathiques parfois.

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Je ne fis que détourner de temps à autre le regard afin de ne pas être repérée, mais ceci ne finit que par me causer le contraire, je savais très bien qu'elle avait finit par remarquer mon lamentable espionnage et ce, depuis le moment où elle avait franchit le seuil de la porte de la petite auberge. A dire vrai, je pensais encore que c'était faux, que je me faisais des idées, l'on ne pouvait pas m'avoir aussi facilement, mais je dû me faire à l'idée que c'était bien le cas. Lorsque je la vis se retourner vers moi, j'eu l'instinct de déposer rapidement ma main sur ma lame, ne voulant pas être vu avec ce mouvement qui pouvait être interprété comme une menace, j'avais décidé de poser simplement quelques doigts sur le dos d'Enenkiru, n'agrippant pas le manche comme ferait beaucoup de personnes non expérimentées, mais simplement au milieu de mon épée. J'étais assez forte dans le maniement des armes, égalant beaucoup de monde qui savait manier une arme d'une quelconque manière, mais mon atout était celui de la force et de la vitesse de mes attaques, couplés à la capacité de ma lame, chacun de mes coups pouvaient être mortels.

Elle finit par s'avancer, prenant alors davantage de méfiance envers l'inconnue qui avait bien l'air d'être une femme, je finis par prendre la garde de mon épée entre mes doigts. Voyant que celle-ci s'approchait dangereusement de moi, je décidai de ne pas prendre de risque et redescendre lentement ma main vers le bas de mon arme. Je pensais qu'elle allait sortir quelque chose afin de me tuer ou encore essayer de me faire avouer ce que je venais de faire à l'instant, mais, à ma plus grande surprise, elle décida simplement de me parler. Elle me dit directement que ma technique d’espionnage n'était pas ma tasse de thé, mais je savais déjà cela, je faisais surement pâle figure face à de nombreux membres des forces spéciales sur ce point et je le savais très bien. Elle lança une autre phrase qui me toucha un peu, presque comme un compliment en quelques sortes ; posant soigneusement les mots qu'elle avait cherché à dire surement. Elle savait au moins que je n'étais pas quelqu'un à prendre à la légère, d'ailleurs, le simple fait que je puisse posséder Enenriku semblait lui faire sentir une sorte de force prodigieuse, du moins c'est ce que je pensais.

Elle finit par se retourner de nouveau dans la direction du bar, prenant avec elle deux bouteilles qui semblaient contenir un alcool assez fort. Comment pouvait-elle boire ceci ? Pour moi, qui n'avais jamais bu une seule goutte de ce précieux nectar, je ne pouvais pas croire qu'elle pourrai engloutir ces deux breuvages, sentant alors que l'autre n'était en fait destinée que pour ma personne. Je ne voyais pas du tout pourquoi une inconnue pouvait m'offrir un verre et surtout avec l'aura qu'elle dégageait, semblait pas non plus être une débutante en matière d'expérience au combat. Je me demandais alors ce que tout ceci pourrai lui apporter, je voulais absolument trouver un lien, une liaison entre le fait qu'une parfaite étrangère puisse me donner à boire et surtout de l'alcool. je pensais déjà au fait qu'elle voulait que je ne tienne pas ce genre de boisson et que je finisse par dévoiler quelques petites choses sur moi, ou pire encore, sur mon village. Je pensais à un piège, mais je sentais par la même occasion qu'elle n'était pas comme cela non plus, mais dans ce monde, nombreux étaient les traîtres et les ninjas qui parcouraient le monde durant leur mission, pouvant alors tenter quelqu'un et lui faire dévoiler pas mal de choses intéressantes.

"Je suis désolée, mais je pense que je vais devoir refuser ton offre. Si c'est pour me faire boire ce genre de chose, sache que je ne tient pas l'alcool et que je préfère restée saine pour que je puisse reprendre la route demain."

Avais-je été malpolie envers elle ? L'avais-je choqué par mes propos ? Je ne saurait le dire, ce moment était devenu très tendu, moi-même l'étant, je pensais qu'elle allait déjà rétorquer de façon violente l'offre que je venais de refuser. Je ne pouvais toujours pas me détendre, c'était tout bonnement impossible, pensant à des tas de choses en même temps. Mon esprit n'était pas très clair et je voyais toujours le mal arriver de partout à la fois, je ne pouvais pas rester calme, c'était plus fort que moi. Je restais néanmoins assise à la table, me préparant au cas où tout ceci tournerai au vinaigre, ne voulant désormais qu'avoir une conversation posée ou que la femme finisse par être déçue par mon attitude et s'en aille ; opportunité pour moi, qui me permettrai de monter rapidement dans ma chambre et finir la journée.

Elle se fichait totalement de mon offre, je souris alors la regardant et ne répondant pas à ce qu'elle avait dit. A vrai dire je m'en fichais royalement. Ce qui m'intéresse à l'heure précise c'est de savoir quel genre d'épée elle manie. Au vu de la garde de celle ci, certainement des plus impressionnantes. Je commençais alors à me servir du sake dans un des petits récipients que l'aubergiste avait pu amener. Fermant alors les yeux j'en profitais alors pour penser un peu à ce que je devais faire. Il est vrai qu'il peut être intéressant d'amasser des informations sur cette femme, mais d'un autre coté je sentais bien que celle ci ne dévoilerai rien sur elle. Il fallait trouver un moyen de la faire parler sans qu'elle ne s'en rende compte... Comment faire? Je n'en savais à vrai dire trop rien, l'on verrai bien avec l'avancée des heures.

J'ouvrais de nouveau les yeux buvant le verre doucement et regardant de nouveau la jeune femme avec un magnifique sourire avant de lui dire, comme étonnée et faisant l'idiote:

" Qu'elle magnifique épée dont vous disposez, je n'en ai vu de semblable pendant mon périple. A vrai dire, j'ai l'esprit marchand et même dans les contrées les plus reculées je n'ai vu de tels armes. C'est impressionnant!"

Je faisais alors semblant de rien, juste lui parler, faire en sorte de passer pour une simple marchande, même si cela devait se voir que je n'en étais plus une à présent. La regardant toujours j'analysais aussi sa manière de se tenir, se comporter ou bien même la fréquence de sa respiration tout était important. Il fallait que j'en sache un maximum afin de pouvoir ramener le maximum d'informations au village. Après tout j'étais venue dans ce but. Pas pour la même personne mais dans ce but même. Je soupirais alors doucement me réservant un verre, faisant la femme ignorante du monde ninja et n'étant qu'une simple marchande. Après tout mon passé n'était pas si inutile que ça.

Elle avait l'air aussi épuisée que moi, en cas d'affrontement il n'y aurait donc pas d'avantage pour aucune de nous deux. Sa respiration était calme et posée, se tenant normalement et répondant poliment. Certainement une ninja travaillant dans l'ombre tout comme moi. Mais servant un tout autre village. Je continuais de la regarder jusqu'à ce que la porte ne claque une nouvelle fois, un groupe d'homme venait de surgir dans l'auberge. Des hommes ne dégageant en aucun cas de la sympathie, certainement des fauteurs de trouble ou bien même des nunkenin de bas niveau. Cela pouvait se déduire en une observation. Je soupirai alors en les voyant faire les beaux mais ne réagis même pas, les laissant faire ce qu'ils voulaient ce n'étais pas vraiment mon problème. Je voulais aussi voir mon interlocutrice agir sous mon regard afin de voir un peu comment elle se débrouillait. Ma voix se délia alors et je fis une brève présentation :

" Aoko pour ma part, cela simplifiera les choses"

Je restais alors assise la laissant faire ce qu'elle voulait, n'en ratant alors miette, c'était cela le plus important pour le moment.

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Qu'es-ce qu'elle me chantait là ? Elle avait toujours l'air aussi calme et ce fut ce qui m'intrigua le plus, je voulais savoir pourquoi elle était si douce avec moi. L'on venait à peine de se rencontrer et voilà qu'elle faisait déjà des éloges sur ma lame, mais tout ce qu'elle disait n'était pas complètement faux ; c'était bien une épée très puissante, capable de pourfendre tout sur son passage, je pensais alors qu'elle avait un bon coup d'oeil. Cependant, ces éloges inutiles me mettais presque à bout et finalement, je finis par n'écouter que la moitié de sa phrase ; il est vrai que je me lasse très rapidement de ces conversation qui n'ont ni queue ni tête, mais cette fois ce fut vraiment très rapide, ce fut même rapidement ennuyeux. N'ayant pas le temps pour une conversation aussi fastidieuse, je décidai de détourner la tête et regarder ailleurs, toujours avec mon air posé et calme, ne laissant rien paraître de cet ennui démentiel. Je la regardais tout de même de temps à autre siroter son verre d'alcool, ne montrant pas ainsi que j'étais si peu intéressée par ce qu'elle racontait.

Finalement, je finis par entendre un grand soupir de la part de la jeune femme, croyant alors qu'elle avait finit par comprendre que je n'étais pas du tout attiré par notre discussion qui n'avait été pour le moment que dans un sens. Mais je me trompais, ce ne fut que l'arrivé de garnements qui faisais un peu les intéressant près du bar qui la mit dans un état de compassion pour ces imbéciles. Ils n'avaient rien à faire ici, à faire les zouaves, ils n'étaient là que pour essayer de trouver du confort qu'ils n'avaient pas le droit de demander. Certains avaient l'air d'êtres de simples brigands, d'autres étaient surement recherché et cela se voyait rien qu'avec leur bandeau barré. Malgré cela, je ne sentais pas vraiment une grande présence se dégager d'eux ; un nukenin recherché aurait plutôt été un peu plus discret, essayant tant bien que mal de ne pas attirer l'attention sur lui, mais eux étaient tout le contraire de ce que l'on pouvait rencontrer en matière de personnes poursuivies.

Finalement, la personne en face de moi finit par lâcher quelques mots, elle ne décida que de se présenter à ces messieurs, même si tout ceci n'était que peine perdue, ces idiots ne prendrai même pas le temps de retenir son nom. Il n'y avait aucune raison qu'elle laisse quelques mots se détacher de sa délicate bouche pour des ordures pareilles, je pensais vraiment où elle voulait en venir avec ses petites scènes qu'elle faisait depuis un moment déjà. Rien d'autre ne pouvait énerver un petit voleur que des phrases aussi courtes, pour eux, cela ne pouvais que signifier de l'arrogance et de la provocation à leur égard, et ce que je pensais arriva. L'un des membres du groupe se détacha de la masse, avançant avec des pas lourd, pensant que ceci le mettrai en position de force par rapport au reste des personnes qui se tenaient dans l'auberge, quoique, certains finirent par détourner le regard, se cachant presque sous leur manteau.

"Tu crois parler à qui toi ? Tu sais qui je suis ?! Je suis un ninja renégat du village du fer, rien, ni personne ne peut m'arrêter... MOI !"

"Hum... C'est bien tout ça, je pense qu'elle a comprit, nous ne voudrions pas nous opposer à toi, excuse-la"

"Hé !! Qui t'as permis de prendre la parole s***** ?!! Tu veux que je te découpe ? Maintenant ferme-là ! Quand je parle, tu te tais ! Ah mais attend, je vais me faire un plaisir de te la faire fermer maintenant, on va bien s'amuser avec toi."

Le gros tas de muscle sans cervelle approcha alors sa main de moi et finit par m'attraper à la gorge. J'avais prit une grande respiration avant que celui-ci ne me soulève par le cou, pouvant ainsi tranquillement lui faire face. Je décidai de ne rien faire, mais lui en profita pour approcher son autre main de ma poitrine, pensant qu'il m'avait toujours sous son emprise, il était ainsi toujours avec son regard pervers. Il finit par poser un doigt sur mon torse, mais à peine allait-il enlever mon manteau noir, qu'il perdit tout son avant-bras qui tenait fermement mon cou précédemment. Je pus alors me remettre sur mes jambes, reprenant un peu d'air, puis mon rythme respiratoire normal. Le gros sac regarda avec stupeur son avant-bras gauche qui tomba sur le sol, coupé net au coude. Il tomba sur les fesses, se tenant le bras et criant de douleur dans toute l'auberge, me regardant en même temps en pleurant et avec des yeux remplis de peur. Ce fut le même cas pour les autres brigands qui me zyeutèrent, détachant une grande surprise dans leur regard.

A vrai dire, je n'avais pas fait grand chose, j'avais toujours la même attitude que d'habitude, le même regard. Un ninja qui ne savait pas manier un sabre, ou qui n'avait pas vraiment de notion en matière de Kenjutsu, n'aurait pas comprit ce que je venais de faire, puisque rien n'avait été fait pour ces personnes, je n'avais rien fait, rien utilisé, tout objet étant resté à la même place sur mon corps. Cependant, un maître d'arme, tout comme moi, aurait décelé le mouvement que je venais d'accomplir : le principe fondamental de l'Iaidō.